lundi 30 septembre 2013

Pépinière et reboisement

Il est de ces jeunes qui savent déjà bien vers quel métier ils souhaitent s’orienter une fois adulte. C’est le cas de Sherline J. qui souhaite devenir agronome, afin de développer les revenus des habitants de Fond Melon, de préserver et protéger la nature qui leur permet de vivre.

L’un de son premier projet est la mise en place d’une pépinière afin de reboiser la montagne qui l’entoure. Devant sa motivation, tout le monde s’est mis à collecter graines, noyaux, plantules,… afin de constituer une première base. Jimmy de Jérémie nous a offert quelques sacs et c’est ainsi que le projet a été lancé depuis le mois d’août.


Sherline a un objectif de 5 000 plantules à replanter l’été 2014 et compte bien proposer le projet dans son école dès la rentrée scolaire afin d’impliquer les autres jeunes. Nous lui souhaitons bonne réussite et ne manquerons pas de vous tenir informés !

dimanche 15 septembre 2013

AFSF : Alphabétisation & Formation

Le projet micro-crédit s’accompagne de formations pour les 38 femmes de l’association.
Depuis avril, James – notre coordinateur projet – accompagne les femmes dans les démarches administratives et propose une à deux fois par semaine des cours d’alphabétisation ou de renforcement selon le niveau scolaire des participantes.
  

  



Des formations plus spécialisées sur les notions de crédit, de calcul d’un prix de revient, de marges, de mise en place d’un budget prévisionnel se sont également déroulées la semaine du 24 au 28 juillet.



Nous croyons dans l’engagement de ces femmes à améliorer leurs conditions de vie. Elles se battent pour scolariser leurs  enfants et ainsi leur assurer un avenir meilleur grâce aux produits de leurs récoltes ou aux revenus de leurs petits commerces. En partageant leur quotidien, elles donnent l’impression d’être usées par la vie, on a du mal à leur donner un âge… Et pourtant elles ne se plaignent pas (chose rare en Haïti), au contraire elles sont toujours prêtes à partager le peu qu’elles possèdent.
Ici, la langue de Molière n’est pas de mise et pourtant combien font l’effort de vous comprendre. En ce qui nous concerne, nous continuerons d’améliorer notre apprentissage du créole, car nous sommes persuadés qu’une action efficace dans un pays passe par la connaissance de la langue des mœurs et des coutumes. Ici, le créole est parlé par 80 % de la population. Nous sommes conscients que pour certains le créole n’est pas la langue qui permettra une certaine ascension sociale dans la société haïtienne. Inutile de parler de ce fossé entre les adeptes créolophones et les  francophones. Rien qu’à l’administration haïtienne, on vous annonce d’emblée la couleur : vous devez vous exprimer en français si vous souhaitez avoir une réponse….  Doit-on continuer à humilier un autochtone du fait qu’il s’exprime en créole dans son propre pays ?
Les mentalités commencent à évoluer. Une marche pour la promotion et la reconnaissance du créole est en cours. Aujourd’hui, aux Antilles françaises et en France on peut passer une partie de son baccalauréat en créole.


jeudi 15 août 2013

AFSF : Formation des jeunes

La formation des femmes se déroulait chaque matin sous le regard des enfants et jeunes en vacances en cette période estivale. A leur demande, nous avons organisé chaque après-midi du soutien scolaire. Une trentaine de jeunes de 6 à 16 ans ont répondu présents chaque après-midi de cette semaine du 24 au 28 juillet.







mardi 30 juillet 2013

ASFS : 1ère Assemblée Générale

Nous avons profité de notre présence pour réaliser avec les femmes la première assemblée générale d’AFSF le 30 juillet 2013. Cette rencontre a été l’occasion de présenter les différents aspects qu’il fallait aborder au cours d’une AG : bilan d’activités, bilan financier, budget prévisionnel… Le compte-rendu a été rédigé en séance.





L'ensemble des bénéficiaires et adhérentes à l'association AFSF étaient présentes à cette première rencontre officielle !


Le séjour en Haïti avait également pour objectif le lancement officiel du projet micro-crédit pour les femmes. Au total 38 femmes bénéficieront de ce projet en 3 phases successives : par groupe de 7, 10 puis 21 femmes.
Les conventions ont été signées entre AFSF, APESE et chacune des 7 premières bénéficiaires. Le bon déroulement du projet avec le premier groupe conditionne la mise en place du projet pour le 2nd puis  le 3ème groupe. Le montant du prêt pour chaque femme est de  5 500 gourdes (soit environ 100 €) à rembourser sur 12 mois à partir du mois suivant la signature de la convention.